À la suite de quelques refus des maisons d'édition en lien avec le sujet qu'elles trouvaient un peu trop délicat, j'ai remis mon travail sur ma table à dessin. J'ai donc retiré les extraits de chapitre déjà publiés.

Comme plusieurs d'entre vous m'ont fait part de leur intérêt pour le sujet, je vise romancer davantage afin de donner au contenu, une robe un brin dramatique tout en gardant les personnages, soit Rémi et Julie. Lui curé et elle, enseignante, ils devront affronter les conséquences de leur fréquentation, soit une grossesse nullement planifiée.

Des détails à suivre au cours des prochains mois.

(à suivre)

AVIS IMPORTANT...

Je suis à retravailler le contenu de ce roman...pour l'adapter aux demandes de certaines maisons d'édition, trouvant le sujet un peu trop délicat.

Tout en conservant la trame de fond, je suis à modifier plusieurs chapitres pour lui donner davantage une allure de roman d'amour dramatique moins axé sur les statistiques.

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Oser recourir au célibat des prêtres pour pondre un roman? Tordue? Un règlement de compte?  Mais d'où m'est venue l'idée d'exploiter un sujet aussi pointu et délicat? 

D'emblée, ce n'est ni l'un ni l'autre. En fait, c'est bien parce que je crois à la place de la religion dans nos vies éparpillées, que je trouve essentiel que nous nous arrêtions sur le sujet.  Et n'est-ce pas le sujet de l'heure?

Toujours à l'affût de l'actualité, je m'y suis remise, il y a deux ans, au moment de ma retraite. Au fur et à mesure de mes recherches, s'alourdissait mon désir d'approfondir, de creuser. L'internet m'a donné accès à des vidéos, à des articles journalistiques, à des noms de livres déjà édités en France sur les conjointes de prêtres! Des conjointes de prêtres... qui entend parler des conjointes de prêtre? Encore moins de conjoints de prêtre...L'homosexualité, bien qu'on soit discret sur le sujet, est omniprésente dans le clergé. Et pourtant, encore aujourd'hui, l'Église la boude.

Saviez-vous qu'en 2014, ce n'est pas si loin, 26 compagnes de prêtres cachées italiennes ont écrit au pape François lui demandant d'abolir le célibat des prêtres? 

Ici au Québec, les cas de pédophilies ne se comptent plus. Les communautés religieuses font face à des recours collectifs pharamineux. Le prêtre Paul-André Harvey condamné à six ans de pénitencier pour abus sexuels a confessé des gestes et condamné l'Église d'avoir caché ses actes, tout dernièrement. Après le Chili où on a demandé la démission d'une trentaine d'évêques, un autre scandale éclabousse l'Église. Plus de 1 000 enfants abusés ou violés par des prêtres . Encore une fois, on demande la démission de dizaines d'évêques américains. Un véritable tsunami!

Dans mon scénario, je n'accuse pas non plus les prêtres amoureux d'une femme!  Le célibat obligatoire engendre un chapelet de conséquences. Le mariage des prêtres anéantirait-il le phénomène de pédophilie? Je ne crois pas. Il y a aussi des pédophiles hors du clergé.  Sauf...que c'est la prison pour un pédophile alors qu'au sein du clergé, ces derniers sont pardonnés. Pire, on les ballotte de paroisse en paroisse tout en leur donnant encore un plus grand terrain de jeu. 

Je ne suis ni juge, ni psychologue, ni théologienne. Je ne prétendrai jamais détenir la vérité. Par contre, je laisse parler le gros bon sens, je réfléchis à haute voix. On m'a toujours dit que si tu laisses quelqu'un faire le mal, tu es aussi coupable. On s'attend, comme catholiques, d'avoir comme prêtres, comme évêques et plus encore comme cardinaux, des hommes au comportement irréprochable, à tous les niveaux. 

L'Église catholique vit des moments difficiles. Elle est à un carrefour où son avenir en dépend.  

Enfin, l'Église est sensée être au service des humains, pas des humains au service du clergé. On ne déforme pas la réalité en admettant qu'il y a un problème avec la sexualité au sein du clergé, en réalisant que l'Église a elle-même démonisé la sexualité.  Comme si on se regardait dans le miroir pour une première fois et que l'image projetée nous dit qu'il faut changer!  

Bon, assez discouru... le contenu de  Jeux interdits sous la soutane, qui replace l'amour au coeur de la vie, devrait susciter une profonde réflexion. Il n'y pas de mal à aimer.  C'est de mal aimer qui est répréhensible.

Un minutieux travail de révision mettra sous les feux de la rampe, l'aptitude au bonheur des deux personnages, le curé Rémi et l'enseignante, Julie. Un roman tricoté d'affection sous un ciel dramatique.

La belle plume de Francine